La Grande Pierre Plate
Le jardin de curé.
Elle ouvrit la porte du
jardin.
Un doigt sur la gâche
rouillée,
Une paume blanche
Porcelaine veinée,
Poussant le battant aux
armoiries anciennes.
Le chant plaintif d’une
charnière fatiguée
Le sifflement du merle,
Accueillirent nos
paroles murmurées.
LUNE
Montrait la grande
pierre plate
Les parterres de fleurs
endormies
Et l’arbre mort aux bras
écartelés.
Un jardin de curé !
J’étais nu il faisait
chaud.
Elle s’étendit, lovant
son corps dans les imperfections de la roche,
Une brise parfumée
chanta au creux de mon oreille.
Ce fut une fraîcheur, un
élan diffus de nos corps,
Un chœur parmi les
étoiles.
La rosée nous recouvrit
Le soleil du matin
encore frais, lumineux, nous enveloppa
Et berça notre
ravissement jusqu’à la grande chaleur de midi.
1999©cazalschristian
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